J50 USA LA : Plantation Melrose

Désolée pour ce billet tardif mais la journée d'hier a été un peu chargée !

Sans compter ma nuit sans dormir ; il y a vraiment des hôtels qui n'inspirent pas ^^ (j'ai du déplier toutes les serviettes pour en trouver une potable en sortant de la douche : celle à main, bon ok je suis petite, mais je suis encore loin du mini-pousse :D), et je vous passe les détails sur la propreté des taies d'oreiller ...

Je vous laisse donc imaginer comme j'ai marché au radar toute la journée et surtout comme je me suis vite échappée de ce taudis ! 

Oh avant de commencer ma journée tourisme, j'ai fait un saut au Walmart ! Je vous confirme c'est immense...une sorte de fusion entre une pharmacie, carrouf, feu vert, décath auquel on ajoute un petit peu d'Ubaldi, et de la Halle (vêtement et chaussure bien sûr). J'ai réussi à ne pas me faire aspirer, je ne sais comment ... l'appel de l'étape suivante peut être...

Et une nouvelle fois, merci Earlene de m'avoir parlé de la Plantation Melrose, je ne regrette pas ma visite ! 

J'ai également pris du temps pour ce billet, parce que je voulais retracer l'histoire de cette plantation , en essayant de ne pas trop faire d'erreur dans la traduction, l'histoire commençant par l'amour !

Celui d'un français de passage en Louisiane, qui est tombée amoureux d'une esclave ! Et ne pouvant la ramener avec lui en France, il resta sur place et fit d'elle sa concubine... (je vous laisse imaginer l'accueil quand j'ai dit que j'étais française ^^ un vrai plaisir, en plus j'ai eu droit à une visite privée, étant la seule touriste arrivée à cette heure).

Pour en revenir à l'histoire de la plantation, j'espère que je ne vais pas faire d'erreur :

Claude Thomas Pierre Metoyer lors d'une visite en Louisiane, est tombée amoureux d'une esclave Marie -Thérese "Coin Coin" (interdiction de rire!), il a voulu l'a racheter à son propriétaire qui refusa (ça me fait bizarre d'écrire sur un être humain comme si je parlais d'une vache). Il décida de rester sur place et dix enfants naîtront de cette union. Leur relation durera 19ans et à leur séparation, Claude pu racheter Marie Thérése et ses enfants, il leur rendit la liberté et fit don à Marie Thérése de terres.

La plantation a appartenu à la famille Metoyer jusqu'en 1847, et c'est en 1898 que John Henry et sa femme Camille s'y installent. Camille Henry transforma la plantation en accueil pour écrivains et artistes, y compris Clementine Hunter dont une partie des oeuvres est exposée sur place... 

Vous n'aurez pas de photo des œuvres, celles ci étant interdites en intérieur (ce qui est bien dommage, le bâtiment principal a été construit en plusieurs étapes, ce qui fait qu'aucun plancher n'est à niveau), je vous invite donc à taper son nom sur le net ; ce qui est intéressant, à travers ses tableaux, c'est d'apprendre ses codes (elle disproportionnait les personnages importants de la scène qu'elle représentait) et surtout elle a peint toute sa vie : elle est décédée à 101 ...

Vous vous souvenez, la cuisine était à l'extérieur de la maison pour les risques d'incendie

bon ben celle ci a brûlé (ne reste plus que les arbres pour se faire un idée de la taille)

Le pavillon dit Africain, il y fait très frais, il était donc utilisé pour conserver les aliments

et à l'étage on étendait le tabac

Un petit coté magicien d'OZ, non ?